
Laure Charpentier
Laure Charpentier est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont :
• Gigola (Pauvert, 1972), dont elle a signé l'adaptation à l'écran (2011) avec Lou Doillon et Marie Kremer dans les rôles principaux.
• L'amour en plus (Stock, 1976)
• Le Cœur qui flanche (Stock, 1979)
• Toute honte bue (Denoël, 1981)
• Dans l'enfer de l'alcool (Garancière, 1986)
• Un Ange de lumière (Denoël, 1990)
• La Coupe déborde (Ramsay, 1993)
• J'ai soif (Fixot, 1996)
• Père, impair et passe (Denoël, 1998)
• Les Saints méconnus (Grancher, 1998).
Emma Braun, 60 ans, écrivain et metteur en scène, décide de quitter Paris et les paillettes d’un monde frelaté qu’elle ne supporte plus, pour finir sa vie dans la douce intimité de sa maison du Crotoy, en baie de Somme.
Après une carrière faite de travail, de voyages et de mondanités, elle a désormais envie de solitude, de silence et de contacts quotidiens avec la Nature, la baie, la mer, et les fleurs de son jardin.
Les amours sont mortes, les amis sont partis… Il reste à Emma sa fille Valentine, jeune médecin de campagne, qui s’éloignera elle aussi de sa mère, après une rencontre aussi imprévue que déterminante.
Peinture sans concessions d’un certain Tancrède Waldorp, producteur de films rencontré à Hong Kong lors d’un festival de cinéma, et qui vient relancer Emma jusqu’en baie de Somme pour une improbable collaboration artistique… Toujours à l’affût d’une bonne affaire commerciale, Tancrède ressemble à ces phoques étranges, échoués sur le sable du Hourdel…
Vision lucide des êtres et des événements, nostalgie sans tristesse, qui vont pousser Emma vers une transmutation hautement symbolique… celle du mythe asiatique de la carpe koï. Dans la culture chinoise, la carpe koï qui toujours tente de remonter le courant des fleuves, représente la persévérance et le triomphe du non-conformisme.
Lire un extrait